Le Scribe - managed by Sofitel, hôtel du groupe AccorHotels, entre ce jour en rénovation pour entreprendre une métamorphose qui s’achèvera à l’automne 2019. Pour redonner ses lettres de noblesse à cette insititution parisienne, l’établissement s’associe à Wilson Associates avec son Directeur Artistique Tristan Auer. Reconnu cette année comme l’une des signatures les plus emblématiques de l’univers de la décoration & du design, il réinterprète les codes de l’hôtellerie traditionnelle pour Le Scribe, en s’inspirant de son histoire. L’hôtel, qui reste ouvert pendant cette métamorphose, a pour ambition d’incarner l’esprit parisien, en s’appuyant sur ses atouts, notamment son ancrage dans le quartier de l’Opéra, son nouveau design et ses offres de restauration.
LE SCRIBE : 150 ANS D’HISTOIRE AU CŒUR DU QUARTIER DE L’OPERA
Une localisation idéale, en plein cœur de Paris
Construit dans le cadre de la création du quartier de l’Opéra, Le Scribe est un hôtel mythique du centre de la capitale. La vie trépidante des grands magasins, l’effervescence des Grands Boulevards, l’élégance de la rue de la Paix, le luxe de la place Vendôme, les trésors du Louvre, le charme du Palais Royal ou encore les mystères des passages couverts… Le Scribe bat au rythme vibrant de Paris depuis 150 ans.
Symbole de l’art de vivre depuis toujours
Depuis sa construction en 1861, Le Scribe est un acteur incontournable de la vie parisienne et fut choisi, dès 1863, comme siège du prestigieux Jockey Club qui y reçut l’élite de la société française et européenne du Second Empire. Visionnaires, les frères Lumière présentent en 1895 la toute première projection mondiale du cinéma, tandis que nombre d’artistes et de célébrités y vivent comme Joséphine Baker, qui en fait sa résidence parisienne jusqu’en 1968.
UN DESIGN DELICAT ET RESOLUMENT PARISIEN
Paris et son héritage au cœur de la rénovation
Fort de son héritage, Le Scribe a toujours été le lieu de rendez-vous de nombreux esprits brillants, visionnaires ou excentriques, d’élégantes parisiennes ou encore d’artistes venus du monde entier. Ses murs se font l’écho des échanges, rencontres et éclats dont il fut le témoin tout au long de son histoire. C’est le cas de la libération de Paris, lorsque les grands noms du journalisme américain et canadien assistaient aux conférences de presse du Général Eisenhower au Scribe.
« C’est un bâtiment qui a toujours été très lié à l’image ; à l’image animée, le cinéma ; l’image des développements photographiques, durant la guerre notamment car c’était le siège de toute la communication. C’était aussi le premier bâtiment, au monde, qui a été drapé dans le cadre d’une campagne de publicité. L’histoire en plus est fantastique ! » commente Tristan Auer, Directeur Artistique de Wilson Associates.
Côté chambres, Tristan Auer reprend les codes de l’appartement parisien, notamment marqué par la cheminée, les moulures et bas lambris ou encore la tête de lit en tissu. Le plafond de la salle de bain est coloré à l’image du plafond de l’Opéra Garnier peint par Chagall, une belle référence au quartier. Les bas-reliefs, médaillons et vases rappellent les ateliers d’artistes, ils sont une référence aux musées parisiens. On retrouve des visuels bigarrés et énergétiques aux murs, une sélection d’œuvres de jeunes artistes français, aux styles divers et abstraits.
Les salles de bains arborent un sol terrazzo, une moulure haute en bois qui retranscrit une atmosphère typiquement XIXe, avec une superposition de matières, un paravent, des céramiques, du bois et du carrelage. La manière de présenter les peignoirs avec deux crochets comme des cimaises, est une création de Tristan Auer spécialement dessinée pour l’hôtel. La robinetterie couleur rosée se marie à l’architecture esprit « Mens Club » de l’hôtel, avec une touche féminine et douce.
L’esprit d’un « mens club », l’attitude gentleman
Siège du Jockey Club lors du Second Empire, Le Scribe a souhaité recréer cette ambiance intense de la vie parisienne nocturne autour de l’Opéra Garnier. Ainsi, Tristan Auer a su habilement recréer l’esprit d’un « mens club » en apportant également des touches subtiles et raffinées. En effet, pour contraster ce côté masculin, le designer crée au travers des chambres et du salon de thé un univers plus féminin, angélique et sensible, tout en revisitant l’ambiance d’un appartement haussmannien typique de Paris.
Le Scribe fera l'objet d'un programme complet de rénovation d’avril 2018 à l’automne 2019 et restera ouvert pendant toute la durée des travaux. Les voyageurs pourront découvrir les premières chambres en septembre 2018. Elles seront similaires à des pied-à-terre parisiens, reprenant les codes de l’architecture haussmannienne de la capitale.
Un concept hôtelier au-delà des murs…
Dans la continuité du parti-pris design parisien véhiculé par Tristan Auer - repenser l’hôtellerie parisienne imprégnée de son histoire tout en incarnant la modernité - Le Scribe revendique une approche collaborative pour incarner l’Esprit Parisien. Les différentes parties prenantes du Scribe (clients, habitants du quartier, personnel de l’hôtel) prendront part à des questionnaires afin de co-construire les nouvelles offres de l’hôtel. Cette initiative aura pour vocation de remettre le client au cœur de l’esprit du Scribe en créant une expérience résolument parisienne.